« Nous voulons rendre le campus plus communicatif. »

Horaires d'ouverture
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Dans le bâtiment 83 MDC.C.


Un café après 14 heures est indispensable – c'est ce besoin impérieux qui a motivé l'ouverture d'un nouveau café sur le campus de Berlin-Buch. Le professeur Holger Gerhardt fait partie des personnes impliquées dans le projet depuis ses débuts. Nous l'avons rencontré peu après l'inauguration.
Le café est-il bon ?
Oui, absolument excellent. Ils ont même la machine adéquate. Ouvrir un café comme celui-ci et servir du mauvais café, ce serait absurde.
Pourquoi un nouveau café est-il si important ?
Nous voulons rendre le campus plus convivial. Pour cela, il nous faut un lieu de rencontre central. Nous voulons un endroit où chacun se sente à l'aise, où l'on puisse flâner et peut-être même travailler sur son ordinateur portable. Un lieu de rencontres fortuites, d'échanges d'idées et de création spontanée de nouveaux concepts. Un lieu où l'on observe quelque chose, où quelque chose éveille notre curiosité, et où l'on se dit : « J'irai voir ça ! » Voilà l'essentiel.
Rien de tout cela n'existait vraiment auparavant. Nous avons ces magnifiques bâtiments disséminés sur le site, mais chacun a sa propre machine à café. Ce serait déjà une réussite si les gens pouvaient dire : « Allez, on se retrouve au café ! » Mieux encore, ce serait que chacun dise : « Cet endroit nous appartient et nous voulons le façonner. »
Bien sûr, il y a aussi des besoins très élémentaires : où peut-on trouver de quoi manger ou boire sur le campus de Berlin-Buch après 14 h ? Nous ne sommes pas en plein centre-ville, où l’on peut simplement s’arrêter au coin de la rue.
Quelle est la première impression ?
L'ensemble a un côté improvisé ; rien n'est planifié dans les moindres détails. J'adore que tout ne soit pas parfaitement agencé. Il y a de vieux canapés que nous avions déjà. Ces bancs en bois, on les connaît de la prairie. Un restaurateur n'aurait peut-être pas choisi certaines tables, car elles pourraient être bancales. À la dernière minute, des espaces de travail de type café ont été ajoutés ; il ne manque plus que le branchement électrique.
Plusieurs éléments étaient essentiels : il fallait séparer visuellement le café de l’imposante structure du centre de conférences. Le plafond devait paraître plus bas. Il nous fallait créer des points d’intérêt et des niches. Grâce aux plantes, aux stores et à l’éclairage, nous avons atteint cet objectif. Le MDC.C est un emplacement idéal : central et facilement accessible à tous sur le campus, il est lumineux et offre une transition fluide vers l’extérieur.
En vue de l'ouverture, nous avons consulté divers groupes d'intérêt et utilisateurs de MDC.C, et nous avons dû trouver des solutions aux lourdeurs administratives. Cela peut être frustrant lorsqu'on souhaite mettre en œuvre un projet rapidement. Les appels d'offres, par exemple, peuvent prendre des mois.
Et ensuite ?
À un moment donné, nous nous sommes posé la question : quel est notre objectif ? Il nous faut une solution immédiate, pas dans trois ans, quand nous aurons peut-être trouvé la solution idéale ! C’est ainsi qu’est né ce concept de boutique éphémère. Son design est évolutif. On peut déplacer le mobilier jaune à l’extérieur plus tard, tout comme les parasols. Si, à terme, nous souhaitons un aménagement différent, aucun problème.
Ce qui convient parfaitement à une personne ne convient pas forcément à une autre. Il est difficile de le prévoir. L'important est que chacun participe, donne son avis et apprécie le travail accompli. Il s'agit de se dire : « L'essentiel, c'est de se lancer et d'échanger. » C'est ainsi que l'on parvient à quelque chose de concret.
Un aspect de notre nouvelle stratégie MDC2030 s'intitule « état d'esprit axé sur les objectifs et les solutions ». Cette approche s'est avérée particulièrement efficace ici, et nous en sommes ravis. Nous avons semé une graine. Il nous faut maintenant laisser cette jeune pousse se développer et grandir. Mais pour cela, nous devons aussi la maintenir en vie et la soutenir activement — l'arroser, en quelque sorte.
Comment cela peut-il être réalisé ?
Par exemple, en organisant des événements réguliers. Nous souhaitons utiliser cet espace pour des discussions scientifiques planifiées, voire relancer un Science Slam ou le cycle de conférences Chalk Talk, et le rendre accessible à tous. Ces initiatives renforceront les liens entre tous les employés des différents départements du Centre Max Delbrück et, idéalement, sur l'ensemble du campus. En résumé, nous voulons instaurer une nouvelle culture. Je suis convaincu que c'est possible. Mais cela exigera de la patience et de la persévérance.
Trois vœux pour le café ?
Nous espérons que ce projet sera couronné de succès et insufflera une nouvelle vie au campus. Qu'il sème les graines d'une pensée positive et d'une volonté de changement. Et nous espérons que les discussions qui s'y dérouleront susciteront des idées pour des découvertes scientifiques passionnantes !
